La fête de l’Épiphanie qui signifie « manifestation de Dieu » a lieu le 6 janvier.
Après la naissance de Jésus célébrée à Noel, les trois rois mages, Balthazar, Gaspard et Melchior sont venus l’adorer, reconnaissant en lui sa divinité.
« A la vue de l’étoile, les mages se dirent entre eux : Voici le signe du grand Roi, allons à sa recherche ; offrons-lui en présent l’or, l’encens et la myrrhe, alléluia » .
Le mot Epiphanie vient du grec épiphanéia : « apparition » ;
de épiphainéin : « paraître ou briller sur ».
La Solennité de l’Epiphanie célèbre la manifestation de Jésus comme Messie.
La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.
En Occident, l’Epiphanie, fixée au 6 janvier ou au dimanche situé entre le 2 et le 8 janvier, est surtout la fête des Mages ou des « Rois ».
Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention.
Pour laisser à l’Epiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit l’Epiphanie.
Un antique usage de la liturgie romaine fait annoncer solennellement les dates des fêtes mobiles, après le chant de l’évangile, le jour de l’Epiphanie.