- Qu’est-ce que c’est ?
- Comment cela se passe-t-il ?
- Qui concerne-t-il ?
Le Sacrement des malades ou l’Onction des malades n’est pas le sacrement des mourants, comme a pu le laisser croire très longtemps l’appellation inexacte d’«Extrême Onction».
C’est le sacrement « des personnes gravement malades.
On peut le recevoir chaque fois qu’on est en danger de mort par maladie, affaiblissement ou vieillesse.
Ce sacrement peut donc concerner les enfants et les jeunes, soit directement s’ils sont gravement malades, soit indirectement à travers la maladie d’un proche.
L’Onction des malades est donnée par le prêtre « en famille, à l’hôpital ou à l’église, pour un seul malade ou pour tout un groupe de malades ».
Le prêtre impose les mains au malade puis fait une onction avec de l’huile sur le front et les mains en disant : « Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève ».
Le Sacrement des malades est un trésor : c’est vraiment Jésus qui se fait proche du malade, qui vient le toucher comme, au temps de sa vie terrestre, Il touchait les malades qui venaient à Lui.
Ce sacrement donne au malade une grâce spéciale de l’Esprit Saint, une grâce de force et de paix ; il ne supprime pas la souffrance mais lui donne un sens : « Quand un malade se laisse mener dans la passion du Seigneur, sa maladie est une grâce pour l’ensemble de l’Eglise. Ce n’est plus seulement l’Église qui prie pour le malade, le malade prie aussi pour l’Eglise ».
C’est un peu comme si l’onction des malades « consacrait » celui qui le reçoit pour ce service particulier de la souffrance. « L’onction des malades achève de nous conformer à la mort et à la Résurrection du Christ comme le baptême avait commencé de le faire ».
Ce trésor est méconnu : combien de malades pourraient bénéficier des grâces de ce sacrement et ne le reçoivent pas !
Tantôt ils en ignorent jusqu’à l’existence, tantôt ils en ont peur comme si c’était l’antichambre de la mort ; et l’entourage, bien souvent, n’ose pas le proposer, ne sait comment trouver les mots pour suggérer sans effrayer ou rebuter.
« La maladie et la mort ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine » : directement ou non, les enfants et les jeunes sont tous concernés par ces problèmes-là. Tous connaissent de près ou de loin la maladie et la mort.
Donnons-leur de découvrir la compassion du Christ : « Il est le médecin dont les malades ont besoin. Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie à eux ».
Le sacrement de l’onction des malades est le signe efficace de cette infinie compassion de Jésus pour celui qui souffre : ne laissons pas ce trésor méconnu.
Faisons-le découvrir à nos enfants pour qu’ils n’hésitent pas à le demander le jour venu.